L’anatomie d’une chicha pour les nuls !

Si tout le monde est capable de décrire sommairement une chicha, bien peu de gens sont capables d’en dresser un portrait précis de la tête aux pieds.

Un vase, un tuyau, un charbon, certes, mais ce n’est pas tout ! Vous êtes vous déjà demandé comment fonctionne une chicha ? Et quels sont les éléments techniques qui la composent ?

Aujourd’hui, Chichamaps enfile sa blouse de professeur pour vous brosser le portrait d’une chicha que l’on qualifiera de “classique” (sans lumières Star Wars ni Wifi quoi, pour les amateurs de chichas excentriques, ça sera une prochaine fois ?)
Vous êtes prêts ? Alors commençons notre cours d’anatomie spécialité chicha !

Une chicha, de la douille au vase !

Si l’expression “de la douille au vase” correspond mieux à une chicha que “de la tête aux pieds”, vous aurez compris que nous commencerons par la description de la partie la plus haute puis nous descendrons en nous attardant sur chaque élément au fur et à mesure de cet article.

On appelle la partie la plus supérieure de la chicha le système de chauffe. Ce dernier se dépose sur la douille (dont nous parlerons juste après) et permet d’isoler le charbon du tabac.

Cette partie n’est pas impérative et peut être remplacée par du papier aluminium disposée sur la douille permettant de remplir le même rôle.

L’avantage principal de la cloche est de contenir le charbon dans un réceptacle : d’une part le charbon se consume moins vite et brûle le tabac de manière plus homogène, et d’autre part cela permet de sécuriser le charbon dans un espace clôt.

Sous la cloche se trouve la douille ou le foyer. La douille peut être faite de céramique, de terre cuite, de verre ou de silicone et revêtir deux formes :

• Mâle : la douille rentre dans la cheminée
• Femelle : la cheminée rentre dans la douille.

Cette petite pièce trouée est utilisée pour disposer le tabac qui se retrouve donc sous la cloche (et le charbon !) et peut brûler pour créer la combustion nécessaire à l’allumage 

Ensuite, le long de la cheminée, juste en dessous de la douille, se trouve le cendrier (aussi appelé soucoupe). Ce dernier est particulièrement important pour récupérer les cendres du charbon, surtout si vous n’utilisez pas de cloche !

Vient ensuite la cheminée, qui est la partie la plus importante (avec la douille et le vase) !

On l’appelle aussi colonne ou corps de la chicha. Elle peut être faite de métal, de caoutchouc rigide ou de bois. 

A son extrémité supérieure on retrouve la douille tandis que son extrémité inférieure est immergée dans l’eau du vase.

Enfin, le dernier élément fondamental : le vase.

C’est un réservoir de plastique, de verre ou de métal rempli d’eau (ou d’autres liquides pour les plus téméraires) permettant le passage, la filtration et le refroidissement de la fumée.

De plus, c’est sur cet élément que la stabilité de l’objet réside, il se doit donc d’être large et solide (il existe toutes sortes de formes et toutes sortes de couleurs)

Le vase et la douille s’assemblent à la cheminée à l’aide de joints en caoutchouc pour assurer l’herméticité globale du montage.

Il manque quelque chose non ? Laissez-moi réfléchir…. ah oui, le tuyau !
Comment l’oublier ? Le tuyau est relié à la cheminée par un sortie jointée prévue à cet effet. Il permet d’utiliser le narguilé et d’aspirer la fumée refroidie par l’eau dans le vase.

Et alors, comment ça fonctionne ensemble tout ça ?

Nous allons maintenant vous décrire l’installation et la mise en place d’une chicha jusqu’à son utilisation.

Premièrement, il s’agit de remplir le réservoir d’eau puis d’y insérer la cheminée en vérifiant bien la tenue du joint.

Remplissez ensuite la douille de tabac grâce la pince fournie avec votre chicha (ou avec n’importe quelle pince) !

Insérez alors la cheminée dans la douille ou la douille dans la cheminée (en fonction de votre douille). Ouvrez votre cloche, placez-y un ou plusieurs charbons avant de disposer la cloche au dessus de la douille.

Allumez enfin votre charbon et laissez la magie opérer !

Le charbon brûle alors le tabac présent dans la douille. La fumée créée passe ensuite de la douille au réservoir d’eau à travers la pipe immergée et y est refroidie et filtrée en partie.

La fumée refroidie ayant alors une densité plus légère que l’eau remonte dans le tuyau lorsque l’utilisateur aspire. Et hop, le tour est joué !Maintenant que vous maitrisez parfaitement la composition d’une chicha et la manière de la mettre en place, il n’y a plus qu’à s’y mettre. Et si vous êtes plutôt lounge que chicha’domicile, n’hésitez pas à vous rendre sur Chichamaps pour trouver l’établissement qui vous convient ?