À la rencontre de Wesley et Jonas, fondateurs de Fruity Cloud : le service chicha de qualité pour tous !
Jonas et Wesley ont lancé en 2019 Fruity Cloud, un service de catering de chicha basé sur un mot d’ordre : qua-li-té. Mais ce n’est pas tout ! Ces deux entrepreneurs ont choisi d’aller plus loin avec le MOJO, un concept original de bar à cocktails et chichas. L’été, retrouvez-les sur une terrasse incroyable, l’hiver, ils vous accueillent dans un bar secret au cœur de Paris ?
Bonjour Jonas et Wesley ! Présentez-vous en quelques mots et parlez-nous un peu de votre parcours !
Jonas : Bonjour ! Pour ma part, ça fait 15 ans que je travaille dans le monde de la nuit et que j’organise des soirées à Paris, au Queen par exemple, où j’ai bossé dans la direction artistique et communication. J’ai aussi une agence de communication spécialisée dans le community management.
Wesley : Et moi je suis DJ et organisateur de soirées privées depuis plus de 10 ans. J’ai une entreprise événementielle basée en Île-de-France et je mixe aussi dans des bars à chicha.
Pourquoi « Fruity Cloud » et quelle est votre mission exactement ?
Wesley : Depuis quelques années, c’est en voyageant que je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas vraiment de catering de chicha avec une approche “qualité” sur Paris, voire même pas de service du tout. Et en même temps on voit bien que la culture chicha prend beaucoup d’ampleur partout dans le monde. Entre temps, Jonas a aussi voyagé de son côté et a fait le même constat que moi.
Jonas : L’idée c’était donc de créer un service haut de gamme de chicha à Paris, dans des endroits branchés où ça n’existe pas, avec une ambiance d’été, de terrasse… Tu sais, créer ce moment où en vacances tu te dis “Tiens, je me prendrai bien une chicha…”. Et il n’y avait aucun endroit comme ça sur la capitale.
On a donc décidé de proposer un vrai service additionnel pour commencer, en se concentrant sur la qualité des produits et de la préparation, pour bien se différencier. Vu qu’on a lancé le MOJO au même moment, on en a profité pour lancer le service en parallèle.
Donc le MOJO était en quelque sorte le premier client de Fruity Cloud ; on a profité de notre lieu d’abord pour faire tester notre service. Les gens revenaient… et beaucoup d’entre eux pour le service chicha, et je parle de gens qui ne vont pas forcément dans les bars à chicha à la base. Ils cherchaient simplement un endroit sympa où boire un verre et avoir quand même une carte de chichas à disposition, et ils ont trouvé leur bonheur chez nous !
Vous proposez donc ce service chicha pour des établissements type bars et restaurants mais aussi pour des événements privées. Concrètement, comment ça marche Fruity Cloud ?
Jonas : Fruity Cloud s’adresse aux personnes qui organisent un événement privé, un mariage ou un anniversaire par exemple, elles peuvent nous solliciter pour un service de chicha sur mesure. Nous venons avec nos préparateurs, on s’occupe de tout ! Mais on propose ce service également à de nombreux établissements sur Paris, comme des palaces ou des organisateurs de soirées.
Wesley : Nous proposons un service haut de gamme, uniquement avec des charbons naturels et des chichas en verre, avec Kaloud ou foyer terres cuites. Avoir une démarche et des préparateurs formés, un service de qualité pour proposer une expérience “wow”. On veut que les clients redécouvrent ce que c’est la qualité dans le monde de la chicha. On se casse la tête pour ça, c’est beaucoup de travail mais les clients nous le rendent bien.
Vous avez aussi lancé un concept de bar à chicha secret, pouvez-vous nous en dire plus?
Jonas : Le MOJO c’est d’abord un lieu, un spot d’été, en plein air, qui a été lancé en juin 2019. L’édition hivernale du MOJO avec le concept du bar caché, qui fait aussi Gin Bar, a été lancé en novembre 2019.
On avait déjà fait une soirée dans le passé façon “bar clandestin” qui avait cartonné… et ça nous a donné l’idée de lancer un vrai bar caché avec service chicha haut de gamme, du coup c’est devenu le concept du MOJO d’hiver. Et on a va continuer à ouvrir l’édition d’été dans un espace à ciel ouvert et poursuivre cette stratégie toute l’année en mélangeant les services bars à cocktails et chicha, dans une ambiance musicale qui change tous les jours.
Pour vous, c’est quoi la culture chicha et pourquoi elle rencontre autant de succès en France ?
Wesley : Parce que c’est entré dans les mœurs, comme le couscous par exemple. Tu peux trouver des gros racistes aujourd’hui qui vont quand même te dire : Mon plat préféré c’est le couscous ! C’est pareil pour la chicha, c’est entré dans les mœurs, la culture chicha appartient à tout le monde. On est de plus en plus nombreux à la partager.
Parlez-nous du public chicha : peut-on dire que les « nuages fruités » séduisent de plus en plus de gens, et qui ?
Jonas : Oui, et c’est vraiment globalisé, plein de gens différents s’y intéressent. Tu voyages, tu vois qu’il n’y a pas de sujet, c’est ouvert socialement. Nous voulons diversifier la clientèle et proposer une nouvelle expérience à tout le monde.
Wesley : Les touristes ont beaucoup moins de préjugés sur cette pratique ! On voit aussi qu’il y a de plus en plus de beaux lieux avec des design d’intérieurs recherchés qui ouvrent, mais le risque c’est l’inexpérience côté chicha, le fait qu’ils ne connaissent pas forcément l’usage, ni le rendu final qu’une préparation de chicha devrait avoir. Donc on est là si certains ont des questions [rires…] pour être à la page et avoir un service propre. Il y a une éducation à faire, des choix à faire pour un service digne de ce nom qui colle au lieu.
Après une année 2019 de lancement et de décollage, quel est votre objectif en 2020 ?
Jonas : Proposer notre service sur Paris auprès des hôtels et des palaces, pour qu’ils puissent disposer d’un service additionnel sur leurs terrasses.
Wesley : Les palaces commencent déjà à demander notre service ! Et bien sûr, notre objectif est d’ouvrir à nouveau le MOJO « d’été », le lieu étant actuellement encore tenu secret…
Dernière question : racontez-nous chacun un souvenir chicha dans une ville dans le monde qui vous a marqué.
Wesley : Le ShishaMesse [ndlr : le salon international de la shisha], à Francfort en Allemagne, m’a mis une claque ! C’est un très bon souvenir : tu y découvres les gens, la dimension internationale, le potentiel etc. rien à voir avec Paris ! J’ai appelé Jonas quand j’y étais et je lui ai dit “Il se passe un truc!”. En même temps, les Allemands sont vraiment en avance sur la qualité du service. On veut rattraper ça, et on y travaille mais ça va prendre un peu de temps.
Jonas : Maintenant que je suis dans ce business, je suis plus attentif et chaque ville où je vais j’y teste les chichas. En Serbie par exemple, n’importe quel restaurant propose des chichas, tu te dis “Ok, d’accord, ici c’est juste normal en fait !”.
Mon meilleur souvenir, c’est un bar à chicha en Serbie avec un concept fou : soirée orchestre, avec des chansons serbes, exactement comme dans ce qu’ils appellent un kafana, les bars à orchestre avec 5-6 musiciens et la chanteuse. C’est comme si demain je te disais “On va à la guinguette du coin mais en mode chicha et chanson française !”. Ca m’a donné des idées d’ailleurs… préparez-vous !
Merci à vous deux pour cet échange ! ??
Retrouvez Wesley et Jonas sur Instagram ?
- Wesley : https://www.instagram.com/wescobarparis/
- Jonas : https://www.instagram.com/jonaszaganelli/
- Fruity Cloud Paris : https://www.instagram.com/fruitycloudparis/
- MOJO Paris : https://www.instagram.com/mojo.paris_/